Face au « sale boulot », la solidarité

  • Istanbul, Turquie, 2015

Yunus et ses cousins se sont organisés en coopérative informelle et partagent leurs gains. Acheté en commun, le camion leur permet de livrer les matériaux aux usines, sans payer d’intermédiaire. Les bons jours, chacun gagne l’équivalent d’une vingtaine d’euros, ce qui aide aussi leurs familles paysannes. La solidarité entre récupérateurs permet de résister à la discrimination liée au « sale boulot » et à la crise économique.